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Complications
Les complications de bypass sont heureusement rares, mais sont importantes à connaître.
Il est indispensable d’évaluer le risque opératoire par rapport aux bénéfices escomptés de votre bypass, avant de prendre la décision de vous faire opérer.
Ce risque est lié à vos antécédents (cardiaques, pulmonaires…) et à la procédure (chirurgie et anesthésie).
La première semaine
Des complications opératoires sont possibles, elles peuvent amener à interrompre la procédure : perforation, hémorragie, accolements entre les anses intestinales rendant impossible la montée d’une anse jusqu’à l’estomac, impossibilité d’intubation de la trachée.
Deux anastomoses sont réalisées, avec le risque de fistulisation, nécessitant une nouvelle intervention, et d’hémorragie. Ce sont des complications graves, qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Les phlébites et les embolies pulmonaires sont prévenues par l’utilisation de médicaments anti-coagulants à faible dose et le port de bas de contention.
Le premier mois
Une infection au niveau d’une petite cicatrice est possible.
Après le premier mois
Des carences nutritionelles sont possibles : En particulier en Calcium, fer, folates et vitamine B12. Elles peuvent être responsables d’une anémie. Elles sont évitées par un apport supplémentaire par voie orale et des dosages sanguins réguliers.
L’ulcère au niveau du petit estomac : Il est évité par la prise de médicaments spécifiques.
La sténose de l’anastomose : Elle est révélée par des vomissements. Elle nécessite une fibroscopie qui permet de faire une dilatation.
L’occlusion intestinale : Elle est révélée par des vomissements brutaux. Elle nécessite des radiographies et un scanner pour faire le diagnostic.
Echec du bypass
Rarement l’échec est complet : pas de perte de poids, ou perte de poids minime (10 à 20 kgs), ingestion en quantité importante d’aliments liquides (soupes) ou grignotages compulsifs toute la journée.
Ces troubles du comportement alimentaire sont souvent – mais pas toujours – détectables pendant le bilan avant l’intervention. Ces personnes n’auraient pas dû être opérées, ou auraient dû bénéficier d’un programme de rééducation alimentaire pendant plusieurs mois avant l’intervention chirurgicale.
Dans les autre cas, on parle d’échec quand : La perte de poids est inférieure à 50% de l’excès de poids. Le patient est mécontent de son intervention : confort alimentaire diminué, règles hygièno-diététiques trop rigoureuses, suivi trop astreignant.
Les causes d’échec sont toujours : L’absence de suivi médical par une équipe expérimentée. Pas de modifications du comportement alimentaire. Pas de reprise d’une activité physique régulière.
Ces échecs soulignent l’importance du bilan avant l’intervention et la bonne connaissance des contraintes alimentaires et des résultats escomptés de bypass gastrique.